La promenade de Flaubert
Au fil des quatre saisons, Flaubert, infatigable, se promène, sous le regard du soleil, des nuages, de la montagne et de la mer.
Cie Générale des Mômes
Site du Petit théâtre

Le bizarre incident
de Mark Haddon / mise en scène Julien Schmutz
A travers l’adaptation de ce roman phare de la littérature anglaise, on plonge dans un sujet déli- cat, mais nécessaire. En abordant la question du spectre de l’autisme, on se déplace, on adopte un autre point de vue, on regarde le monde autrement, on va à la découverte d’une forme de talent. C’est aussi tenter de comprendre, de ressentir, d’inclure la différence. La différence de perception, de pensée, d’appréhension de son environnement et de ses émotions.
interprétation Yves Adam, Simon Bonvin, Céline Goormaghtigh, Geneviève Pasquier, Selvi Pürro, Vincent Rime, Nicolas Rossier, Diego Todeschini, Anne-Marie Yerly
Cie Le Magnifique théâtre
Dossier de presse

La tempête
Mise en scène d'Omar Porras – Teatro Malandro
Théâtre Kléber-Méleau
L'exubérance de la mise en scène nous emmène véritablement sur cette île mystérieuse sur laquelle ont échoué le Roi de Naples et son rival. Un enchantement…Nous, les êtres humains, nous disons que nous allons dans la nature. C’est étrange, car nous sommes nature. Les naufragés sont dans la nature, et s’étonnent de ce qu’ils voient. L’expérience qu’ils ont faite d’être proches de la mort avec le naufrage les a fait prendre conscience de ce qu’est la nature.
Omar Porras
Site du théâtre
Pierre Philippe Cadert pour RTS culture
Alexandre Demidoff pour Le Temps

Le voyage de Gulliver

Texte d'Yvan Richardet d'après Jonathan Swift
Mise en scène : Thierry Crozat
Distribution : Donatienne Amann, Laurent Annoni, Chantal Bianchi, Lorin Kopp, Verena Lopes et Yvan Richardet
Les arTpenteurs et Le petit théâtre
Un spectacle aussi inventif que l'a été Gulliver dans son périple.
Site de la compagnie
Marie-Pierre Genecand pour Le Temps
Dossier de présentation
Tangram
Distribution
Cie Rupille 7 et Pan! La Compagnie
Création : Julie Annen, Estelle Becker, Laure-Isabelle Blanchet, Galia De Backer, Thibaut De Coster, Marc Devrise, Diana Fontannaz, Charly Kleinermann, Thomas Leblanc, Viviane Thiébaud
Jeu : Julie Annen, Thibaut De Coster et Charly Kleinermann
Production : PAN! La Compagnie
Site du théâtre
Corne de brume
Distribution
Création et jeu : Émilie Bender et Gérald Wang
Regard extérieur : Marion Le Gourrierec
Costumes : Marie Romanens
Production : Hors Cases
Site du théâtre
Dossier de presse
Ça tombera pas plus bas
Thierry Sartoretti pour RTS-Culture
Site du théâtre Wouaw
Nils, le merveilleux voyage
D’après "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède" de Selma Lagerlöf
Texte et dramaturgie Nicolas Yazgi
Mise en scène Julie Burnier et Frédéric Ozier
Jeu et manipulation Julie Burnier, Philippe Chosson, Pascale Güdel et Frédéric Ozier ainsi que Léo Piccirelli et Salvatore Orlando (en alternance)
Cie Pied de Biche
Le Petit Théâtre
Un prince de Hombourg
Une des façons de lire la pièce de Kleist est d’y voir l’histoire d’un homme qui ne parvient pas, ou n’a pas le désir, d’être à la hauteur de son rôle. Il est le héros éponyme de la pièce mais étrangement il n’en est jamais le héros au sens classique du terme. D’ailleurs, à la fin, ce n’est pas sur la clôture de son destin que se conclut la pièce. Il est pour ainsi dire laissé de côté pour que continue la guerre et l’Histoire.
Robert Cantarelle
note d'intention
Mise en scène Robert Cantarella
Distribution
Le Prince de Hombourg Nicolas Maury
Natalie Bénédicte Amsler Denogent
L’électrice Charlotte Clamens
L’électeur Christian Geffroy Schlittler
Hohenzollern Jean Louis Coulloc’h
Kottwitz Martin Reinartz
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Le Théâtre de Vidy
Fahrenheit 451
Les arTpenteurs
Mise en scène : Laurent Annoni
Distribution : Thierry Crozat, Mehdi Duman, Eva Gattobigio, Sara Uslu
Site de la compagnie
Thierry Sartoretti pour RTS-culture
Le nom des choses
La Bocca della Luna / Muriel Imbach
Dossier de presse
Site du théâtre
Thierry Sartoretti pour RTS culture

Mes nouvelles chaussures
Les fourberies de Scapin
La mise en scène festive de Porras souligne le caractère intemporel de Molière…
Lire plus…En somme, ce théâtre animé par une folie furieuse de vie, ce théâtre chatoyant du geste où les corps masqués des acteurs se font épiphanies de la représentation, nous offre par l’entremise des personnages qui l’habitent des caricatures de nous-mêmes avec un regard plus tendre que sarcastique. Car derrière le fantastique du monde représenté, derrière le kitsch ou le déjanté apparent, au-delà d’une certaine monstruosité sublimée par le rire, c’est bien d’humanité dont il est question, avec une force à la hauteur de celle de Molière, loin de tout naturalisme, loin de toute technologie, avec la rudesse de l’artisan qui se colle au travail et sait le faire oublier dans un bel enthousiasme communicatif.
Du vent dans les branches de sassafras
En finir !
La Manufacture – Daria Deflorian
Nous pourrions appeler cela un poème de la transformation. En effet, son changement de nom est seulement le geste le plus symbolique parmi les nombreux autres que le très jeune Eddy/Édouard accomplit pour échapper aux injures, aux harcèlements, à la violence subis depuis son plus jeune âge.
Travail de fin d'études, bachelor en théâtre, la représentation de En finir ! inspirée des romans d'Edouard Louis est une excellente approche des métiers de la scène. Comme il l'écrit dans Changer : méthode, c'est l'expérience théâtrale pendant son parcours scolaire qui a amené Eddy Bellegueule à la transformation de soi pour fuir la violence subie.
Les 15 comédien·nes en devenir s'approprient les faits qui les ont marqué dans l'œuvre d'Eddy/Édouard Louis. Alors que ce dernier cherche à se forger une nouvelle identité, le jeu des élèves montre que celle-ci est forcément polymorphe. L'adaptation de Daria Deflorian et Laetitia Dosch met aussi en évidence comment le vécu d'autrui rentre en résonance avec nos expériences personnelles.
La mise en scène nous invite dans une séance de travail : le public arrive alors que les actrices et acteurs s'échauffent et le spectacle se termine avec la fin de la session de travail. Ce choix renforce la nature participative du projet et l'implication personnelle des étudiant·es.
Site du théâtre de Vidy
Thierry Sartoretti pour RTS Culture
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Site de la Manufacture, Haute école des arts de la scène
QI - Quapacités Intelectuèles
Conception et jeu : Alenka Chenuz
Par son seule en scène, Alenka Chenuz interroge notre rapport à l'intelligence.
Charlie est une jeune femme, aux capacités extrêmement basses qui a subi une intervention chirurgicale expérimentale pour améliorer son quotient intellectuel.
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Un vivant qui passe
Le déni de ce qui, rétrospectivement, nous semble une évidence est une question récurrente concernant la Shoah. Comment des femmes et des hommes de tous milieux ont-ils pu ignorer les massacres à grande échelle de la population juive ? Ce projet, porté par Nicolas Bouchaud, dans le rôle de Rossel, veut montrer l'apport spécifique du théâtre dans la transmission de connaissance grâce à la présence des spectateurs et à l''attention particulière qu'elle implique.Rossel est la meilleure incarnation de ce qui, dans nos vies, nous guette à chaque instant. La meilleure incarnation de ce qu’on voit, de ce qu’on sent parfois tout autour de nous. Un racisme ordinaire, un antisémitisme larvé. La haine de l’autre, qu’elle soit raciale, économique ou culturelle.
Notes d'intention
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Reflet de Sokcho
Théâtre Le Reflet, Vevey
La mise en scène du roman d'Elisa Shua Dusapin exploite habilement le potentiel graphique de l'œuvre. La plasticité de la langue restant particulièrement adaptée à sa forme écrite, le metteur en scène Frank Semelet choisit plutôt de montrer Kerrand à l'œuvre. Interprète lui-même du dessinateur français, il est doublé par Pitch Comment qui dessine en direct un décor avec les codes de la bande dessinée. Quant à Isabelle Caillat, elle interprète tous les personnages féminins du roman, la narratrice, sa mère et sa tante. Ce choix marque l'opposition culturelle entre les protagonistes. Les dernières séquences, dans en cuisine aux couleurs chaudes, renforcent ce clivage entre un monde prétendument aseptisé et lisse et une sensibilité occidentale qui se joue en nuances de gris.
Le site du Reflet
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Vertigo-RTS Thierry Sartoretti
Le Ciel de Nantes
avec Youssouf Abi Ayad, Harrisson Arévalo, Jean-Charles Clichet, Julien Honoré, Chiara Mastroianni, Stéphane Roger, Marlène Saldana.
La mort saisit les survivants. Quand elle semble s'acharner sur vos proches, elle peut provoquer un accablement... ou déclencher un processus créatif. Christophe Honoré, l'auteur et metteur en scène, ébauche un projet de film pour libérer la mémoire d'une adolescence traversée pas tant d'émotions. La quête d'une forme adéquate pour traiter ce matériel autobiographique évoque la recherche de Rithy Panh.Ce film, nous ne le verrons pas. Il s’intitule Le Ciel de Nantes et c’est un film imaginaire, un film sur ma famille que je ne me suis jamais décidé à tourner.
Christophe Honoré
Pour Honoré, c'est l'écriture théâtrale qui s'avère la plus adéquate pour faire revivre sa famille maternelle. Un travail de remémoration auquel il associe ses interprètes. En les impliquant dans un exercice d'improvisation, il semble mettre à l'épreuve sa compréhension des interactions.
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Une lune entre deux maisons
La Manivelle Théâtre
Texte Suzanne Lebeau (Editions Théâtrales Jeunesse)
Mise en scène François Gérard
Jeu Florence Bisiaux et André Bellout-Delettrez
Site de la Manivelle
If... une odyssée verte
Conte futuriste en clin d'œil à Homère dans lequel Pénélope, Ulysse et leur fille Télémaque arpentent le monde contemporain.
Site de la compagnie des arTpenteurs
Stanislas Nordey
La prestation de Stanislas Nordey, la déclamation du Qui a tué mon père d'Edouard Louis, est une performance qui renforce le propos du livre.Quand on parle d’un parent mort à la guerre, c’est une histoire que tout le monde peut entendre. Mais comment écrire la mort sociale d’un homme qui fait partie de ceux qu’on appelle les "exclus" ou ceux que les gouvernants nomment "les fainéants", et sur lequel les gouvernements successifs se sont acharnés ? Il y a des morts plus "littéraires" que d’autres.
Édouard Louis
Porte-voix de l'auteur, Nordey est crédible tant dans la restitution des souvenirs de celui qui s'appelait encore Eddy Bellegueule que lorsqu'Edouard Louis souligne la responsabilité des politiciens dans l'exclusion de toute une classe sociale.

Retour à Reims
Présenter un essai au théâtre, même le texte d'Eribon, n'est pas courant. Le dispositif de Thomas Ostermeier est astucieux. Il représente Irene Jacob dans un studio; elle sonorise un film qui mêle des éléments biographiques de l'auteur et des images d'archives qui en situent le contexte.
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Pardon pour l'Amérique
Sur des textes de Philippe Rahmy
Lire plus…Quel choc. Ce texte porté sur la scène qui brille comme un animal écorché: Le langage nu, éblouissant, insupportable, dévoilé. Le langage sans rien.
p. 307
Sans laisser de trace
Dans sa note d'intention, Rachid Bouali relève que la thématique de ce spectacle est la frontière. Il fait le parallèle entre le Styx du mythe de Charon et les obstacles qui se dressent sur la route des migrants.
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Intra muros
Avec Jeanne Arènes, Bernard Blancan, Marie Sambourg, Paul Jeanson, Faycal Safi et Sylvain Briat (musique)
La scène est en prison. Un metteur en scène va donner leur premier cours de théâtre à deux détenus. De ce cours découlera une introspection sur les raisons de leur détention, sur leur rapport au temps, et sur l'espace qui les sépare de ceux du dehors. De cette introspection naîtra une histoire romanesque et pleine de rebondissement, sur le plateau nu de cette prison.
Alexis Michalik
Dossier de presse sur le site du Reflet
Chut, je crie !
L'ébouriFFée
Conception, mise en scène et jeu Frédérique Charpentier et Françoise Purnode
Site du théâtre
Vous n'aurez pas ma haine
Adaptation et mise en scène de Benjamin Guillard
Strasbourg décembre 2018, Cherif, après maints autres délinquants radicalisés, choisit de semer la mort dans la foule d'un Marché de Noël.
Cet acte, à ses yeux, le transformera en martyr héroïque au terme d'un parcours de vie violent, lui dont le prénom signifie noble, illustre. Lire plus…
Sous silence
Nouvel-An à La Calmette. Un groupe d'amis se retrouve, par tradition, pour passer la Saint-Sylvestre. Le temps a fait son œuvre : les couples sont parfois reconstruits, les liens se sont modifiés et perpétuer ce rite devient difficile à assumer. Cette année-là, le wifi a été installé. La technologie a ses caprices, comme la météo au cœur de l'hiver. Le portable devient catalyseur de forces centrifuges, puisqu'il nous lie aux absents. Il a aussi un véritable potentiel explosif dès lors qu'il révèle notre intimité. Lire plus…
L'Histoire du soldat
La Grande Guerre s'éternisait. Le musicien russe, qui avait trouvé refuge en Suisse, est présenté à l'écrivain vaudois par Ernest Ansermet. Si le musicien était cosmopolite, l'écrivain se voulait ancré dans le terroir. Ils projettent une tournée dans les campagnes helvétiques.
C'est la Guerre. la grippe espagnole se propage. Le projet doit être abandonné après cette première, pour des raisons prophylactiques.
La version revisitée par Àlex Ollé et La Fera dels Baus a été créée à Lyon dans le cadre du Centenaire de la Paix. Lire plus…
Amour et Psyché
Avec Yves Adam, Jonathan Diggelmann, Karl Eberhard, Philippe Gouin, Maëlla Jan, Jeanne Pasquier, Emmanuelle Ricci et Juliette Vernerey Lire plus…
A deux heures du matin
Avec Chady Abu-Nijmeh, Jonathan Diggelmann, Agathe Hauser, Rosanne Hucher, Daniel Jeanloz, Anna Krenger et Daniem Naïmi
Lire plus…Cette œuvre entre singulièrement en résonnance avec nombre des préoccupations et inquiétudes de la jeune génération actuelle
Gabriel Dufay
L'Opéra de Quat'sous
d’après « L’Opéra des gueux » de John Gay
pièce crée à Berlin en 1928 Lire plus…
Le garçon du dernier rang
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
24 Heures
Chère Elena
Leurs intentions ne sont pas si nobles : c’est pour qu’elle leur donne accès à leurs copies d’examen qu’ils sont là. S’ensuivent chantage et violence pour la faire céder.
La pièce, œuvre de commande, sera interdite peu après sa création en 1981 à Tallinn dans un contexte politique tendu : l’opposition d’une jeunesse désireuse de liberté à un système rigide pris dans ses contradictions.
Pièce de Ludmilla Razoumovskaïa (née en1949 à Leningrad)
avec Myriam Boyer, Gauthier Battoue, Julien Crampon, François Deblock et Jeanne Ruff
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
[silence]
J’aime les échanges vifs. J’aime les textes rythmés. J’aime les répliques brèves. J’ai entendu les noms de musiciens reconnus. J’ai entendu que Mozart était cité. J’ai vu deux comédiens et trois comédiennes. Je n’étais pas au Festival d’Avignon, même pas au off. J’étais au Reflet, à Vevey. Je les ai vu débiter une liste de références littéraires. Je les ai vu débiter une liste de références musicales. Je les ai entendu citer Woody Allen.
Je les ai vu présenter leur texte. Je les ai vu dévoiler le contenu de leurs petits écrans. Derrière le bruit étourdissant de leurs échanges, j’ai perçu les failles de leurs personnages. Camille Brunelle ponctue le texte pour mieux mettre en évidence les failles que cachent l’agitation des réseaux sociaux.
Cinq visages pour Camille Brunelle
Texte : Guillaume Corbeil
Mise en scène : Claude Poissant
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
site de la compagnie PÀP - Montréal
Cabaret
Constellations
Dans cette pièce de Nick Payne, jeune auteur britannique récompensé par le prestigieux Harold Pinter Award, différents univers existent de façon parallèle. Alors, quand Roland, apiculteur, et Marianne, physicienne, se rencontrent à un barbecue : tout peut arriver… Il suffit qu’une réplique ou qu’une intonation diffère pour que la situation prenne une tout autre tournure. Sur ce principe de variations infinies d’une inventivité jubilatoire, la pièce interroge avec finesse notre libre arbitre, notre relation à la vie, au couple, à l’amour. L’auteur, un peu à la manière d’un scientifique qui pose des hypothèses, nous invite à imaginer tous les possibles d’une relation amoureuse. Une dramaturgie qui stimule notre imaginaire en créant une forme de suspense original et éveille notre intelligence en abordant les thèmes de l’amour, du temps, de la maladie et de la mort. Sans oublier bien sûr la physique quantique et les abeilles… S’appuyant sur un jeu d’acteurs précis et une scénographie sobre, Arnaud Anckaert fait résonner la force et la singularité de ce texte, pour en faire un spectacle léger et grave à la fois. Lire plus…