Frozen River
Elsa Duperray pour Le Temps
Fiche du cercle d'études
Internet Movie Database
Rezo films

Black Box Diairies
On appelle boîte noire un système dont le fonctionnement interne, ou la vie intérieure, est inconnue ou difficilement compréhensible. Le Japon est un pays de boîtes noires et j'ai découvert ce qui se passe dans cette société lorsqu'on commence à les ouvrir. Dans le film, il ne s'agit pas de la poursuite pénale de mon agresseur ou de la politique de la gauche ou de la droite. Il s'agit plutôt de l'histoire de mon expérience d'une femme – ma boîte noire, ouverte.
Shori Ito
dossier de presse

L'homme qui a vendu sa peau
Ce film est la rencontre entre deux mondes qui m’interpellent: le monde de l’art contemporain et le monde des réfugiés. Ce sont deux mondes compartimentés régis par des codes complètement différents. D’une part, nous avons un monde établi, élitiste, où la liberté est le maître mot, et d’autre part, nous avons un monde de survie, influencé par l’actualité, où l’absence de choix est la préoccupation quotidienne des réfugiés. Le contraste entre ces deux mondes suscite une réflexion sur la liberté.
Kaouther Ben Hania
dossier de presse
Fiche du cercle d'études
Antoine Duplan pour Le Temps
Internet Movie Database
Trigon-film

Ich bin dein Mensch
Fiche Ciné-Feuilles
Internet Movie Database
Melissa Härtel pour RTS-culture
Un divan à Tunis
Tunisie/France, 2019 – Golshifteh Farahani, Madj Mastura, Hichem Yacoubi.
Fiche Ciné-feuilles
Rafaël Wolf pour RTS-culture
Antoine Duplan pour Le Temps
Le site du diffuseur

Hive
Au lendemain du conflit qui a permis l'émancipation de la Kosovë de la mainmise serbe, l'espoir de libertés bute rapidement sur l'immobilisme d'une société très patriarcale.
Farhije, dont le mari a disparu pendant la guerre, est seule pour subvenir aux besoins de sa famille. Ses initiatives pour y parvenir sont vues comme des tentatives de subvertir l'ordre établi en dépossédant le chef de la cellule familiale de son rôle.
Blerta Basholli utilise avec intelligence la métaphore de la ruche pour illustrer les petites victoires de Farhije et de ses voisines : petit-à-petit elle réussit à prendre soin de la colonie d'abeilles et à en tirer un bénéfice.
L'ombre de Bashkim, le mari absent, domine le film. C'est en son nom que s'organise l'opposition masculine à l'entreprise des femmes que l'on accuse de déshonorer la communauté.
Inspiré de faits réels, le film rappelle que les traumatismes ne suffisent pas à renverser un ordre établi; ils peuvent au contraire contribuer à figer les situations dans ce qu'elles ont de plus sombre. Les femmes ont contribué tout au long du XXe s. à faire fonctionner les sociétés en guerre, mais la reconnaissance de leurs compétences et de leurs droits reste un objet constant de lutte, et pas seulement en Kosovë !
Dossier de presse
Antoine Duplan pour Le Temps
RTS – culture
Internet Movie Database
Eté 93
L'enfance est source d'inspiration artistique. Révélatrice des tensions de la société, les jeux peuvent cohabiter avec l'apprentissage des difficultés de la vie. Le film autobiographique de Carla Simón débute, comme Petite nature, par un déménagement : Frida, 6 ans, quitte Barcelone suite au décès de ses parents pour aller vivre à la campagne dans la famille de son oncle.Parfois, je me suis demandé ce qui pouvait bien me pousser à raconter des choses aussi personnelles, mais en terminant le scénario, j’ai compris que ce processus m’avait beaucoup appris sur ma propre famille, car l’écriture m’a forcée à considérer mon histoire du point de vue de chaque personnage.
Carla Simón

Ma vie sans moi
Ann, 23 ans, découvre que c'est un cancer à un stade avancé qui est à l'origine de ses étourdissements. Don, son mari, occupe des emplois occasionnels. Avec leurs deux filles, ils vivent dans une caravane au fond du jardin de la mère d'Ann. Comment vivre le reste de sa vie ?

Le procès de Viviane Ansalem
Le titre original, gett, acte de divorce en hébreu, claque dans sa brièveté en totale opposition avec le tempo du film qui s'étire jusqu'à en devenir oppressant.

Vers la lumière
Misako exerce une profession singulière : audiodescriptrice (> CNC Centre national du cinéma et de l’image animée). Elle permet ainsi l'accès du cinéma aux non-voyants. Naomi Kawase en réalisant ce film se place dans une situation particulière : faire comprendre à ses spectateurs, en s'appuyant sur l'image, les enjeux de cette profession.L’un perd la lumière, l’autre la décrit et tout deux parlent d’un rapport au monde, au cinéma et à la mémoire.
Naomi Kawase

La tête haute
Encore un film qui montre le monde tel qu'il est… même si nous aimerions occulter cette réalité. Emmanuelle Bercot fait remonter l'origine de cette production au lien créé dans un trio réel constitué d'un jeune délinquant, de son éducateur, l’oncle de la réalisatrice, et d'une juge des mineurs. La force de ce film est d’“ancrer le récit dans un parti-pris radical, en nous concentrant sur le processus éducatif, en sortant le moins possible des structures éducatives qui jalonnent le parcours d’un mineur délinquant.”

Le mariage des moussons
Encore un film malin pour aborder les paradoxes des sociétés globalisées. Lire plus…
Les plages d'Agnès
Ostende, Sète ou Venice, Ca, autant de plages qui ont ponctué la vie d'Agnès Varda. Elles servent de balises à ce film autobiographique, tourné à ses 80 ans.J’ai dit autrefois et je le crois encore : Si on ouvrait les gens on trouverait des paysages. Moi si on m’ouvre on trouvera des plages.
Agnès Varda
Notes d'intention
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The Rider
la vision du Far West de Chloé Zhao, américaine d'origine chinoise, déroge aux règles du genre. Elle réalise un film impressionnant.
Lire plus…Une seconde mère
Regina Casé incarne magnifiquement une employée de maison de Sao Paolo, Val. Elle a quitté le Nordeste et sa fille pour s’immerger dans la vie bourgeoise de Barbara et Carlos. Elle élève leur fils Fabinho dont elle est la Ia seconde mère. Lire plus…
RBG
Projeté dans le cadre de Planète Femme(s) et en présence de Marie-Pierre Bernel, juge auprès du Tribunal cantonal vaudois.
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Lady Bird
En se créant une identité "Lady Bird" cherche à se faire accepter dans son lycée malgré ce qu'elle juge être des tares… La vie d'une lycéenne comme tant d'autres qui hésite entre conformisme et originalité. Saoirse Ronan (Christine Lady Bird) et de Laurie Metcalf (sa mère) sauvent par leur interprétation un film conformiste… Lire plus…
Sami – Une chronique lapone
Variation sur la question de l'identité et de la hiérarchisations des valeurs dans la société. Le film laisse aussi découvrir une ligne de faille qui s'insinue dans l'histoire familiale, dans la Suède des années trente. Lire plus…
Révolution silencieuse
Nahid
Le thème du film est universel, le dilemme entre être une femme ou être une mère. La réalisatrice iranienne Ida Panahandeh tourne le film dans l'hiver de la Caspienne, ce qui souligne le côté dramatique par ces dégradés de gris.
Nahid doit se battre pour garder son fils après le divorce, contrairement à ce que prévoit la loi islamique. Amar Reza, 10 ans, lui mène la vie dure. Son ex, toujours impliqué dans des trafics, tente de l'amadouer. Les voisins sont à l'affût de ses gestes, pas toujours rationnels, lorsqu'elle rencontre Mahmoud, un veuf, qui désire l'épouser et la place devant le dilemme : être femme ? être mère ?J'ai choisi de faire le portrait d'une femme dans une situation où elle doit faire un choix drastique entre d'une part ses intuitions, ses intuitions féminines, ses désirs de femme et la maternité, ce que la société attend d'elle et ce que la société considère qu'elle doit faire en tant que femme.
Ida Panahandeh
Internet Movie Database
critique d'Antoine Duplan
interview de Ida Panahandeh dans Telerama