Chappatte en scène
Théâtre du Crochetan
Infatigable défenseur de la liberté d'expression, Chappatte commente le fil du rasoir sur lequel il progresse pour illustrer avec une impertinente pertinence l'actualité. Un combat au quotidien dans une société où il est nécessaire de justifier sa légitimité. Un chemin étroit pour le libano-suisse né au Pakistan, dans un monde globalisé où fusent les injures. Un chemin tout de sensibilité quand il présente le reportage réalisé avec se tante beyrouthine dans un Proche-Orient enflammé.
Site de Chappatte
Site du théâtre
Son portrait en Plans fixes
Côté jardin
Sois belle et t'endors pas – Cie Mine de Rien
Faut-il raser Carthage ? – Cie Cécile D
La visite du Futur imparfait – Cie Calmez-vous – guide Yvan Richardet – dont la conjugaison rappelle le Passé antérieur…
et Sara Oswald
BreakBachDance
La suite baroque renoue avec la danse, sa caractéristique première, et trois cents ans plus tard, ses Gavotte, Guigue ou Menuet inspirent aussi bien la dance contemporaine des artistes de KFM Crew que la musique originale, électronique et sans tabou, du musicien suisse Matthieu Mantanus, avec Guillaume Bouillon au violoncelle, sur fond d’un monde noir et urbain façonné par les dessins de l’artiste suisse Philippe Berbier.
Matthieu Mantanus (composition, synthétiseurs & live electronics)
Guillaume Bouillon (violoncelle)
Yu-Seng (chorégraphie, danse)
Philippe Berbier (illustrations)
KFM Crew (danse)
Clément Reber (création lumières et technique)
Écolo Swing
Quelques fables pour dire les tensions de notre monde actuel, décalage entre un texte en alexandrins – forme classique considérée autrefois comme indépassable – et urgence d'une terre qui crie. Ecrits, en partie pendant les confinements COVID, ces vers rappellent que la crise peut rendre créatif et que les émotions qu'elle réveille sont capables de donner sens à notre vie.
Observation patiente d'une nature – notamment les métaphores des grues cendrées et des plantes saxifrages, capables de briser la roche – qui inspire. Éloquence et virtuosité qui donnent élan à nos rêves.
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Ritualitos
Théâtre Kléber-Méleau
La présence de William Fierro, Maria de la Paz et Omar Porras sur scène résonne étrangement avec la description de Kaiser-Mühlecker du retour de son protagoniste en Bolivie. Au-delà de l'hommage aux indigène Kogis, qui entretiennent un lien très fort à la Terre-Mère, il se dégage de ce spectacle toute l'énergie que nous procurent les liens à nos origines. La prédominance de la langue espagnole rappelle que la langue peut s'interposer à la manière d'une cloison opaque entre le dedans et le dehors.Comme s'il s'était en effet perdu dans les méandres d'un rêve, il revint à lui, et l'idée que c'était là le monde où son père avait vécu prit un tour concret. Il en ressentit comme une ivresse, tout ce qu'il avait appris au sujet de son père défila en un instant dans son esprit, et la lumière du dehors, agissant à l'intérieur de lui-même, rehaussa tout de couleurs nouvelles. C'en était fini des représentations abstraites - ici, on touchait le bois du réel il respirait le même air que son père, Paul !
Reinhard Kaiser-Mühlecker
Lilas noir, p. 110
Dans sa reconnaissance aux rituels d'indigènes qui respectent leur environnement naturel, l'équipe réunie par Omar Porras réhabilite aussi les émigrés qui puisent dans leur culture la force de mener une vie dans un univers énigmatique, qui accepte d'être ramené à l'état d'enfant.
Site du théâtre
Les Variations Goldberg
Théâtre de Vidy hors-les-murs
L'intérêt de la chorégraphe et danseuse pour l'agencement de cette pièce musicale transparaît dans ses mouvements extrêmement codifiés dont se dégage pourtant une atmosphère recueillie et onirique.Bach a agencé sa musique comme un cosmos. Tout s’y organise autour du centre immobile de la ligne de basse de l’Aria. On a beaucoup écrit sur la symbolique des nombres dans une œuvre comme les Variations Goldberg […]. La symbolique des nombres m’a toujours énormément intéressée.
Jan Vandenhouwe (Opera Ballet Vlaanderen) pour l'opéra La Monnaie
Alexandre Demidoff pour Le Temps – Interview de Anne Teresa De Keersmaeker
Site du théâtre de Vidy
Sektor 1
Dans le droit successoral nous avons réglé les biens et les dettes, mais pas la question des déchets. Ils font partie de ce qu'on laisse à nos contemporains. Un tas de poubelles énorme. Nos grands-parents n'ont pas produit autant de déchets, pas dans ces dimensions. En une génération, le changement est radical. Qu'allons-nous faire avec nos ordinateurs, portables, etc.? Ce sont des biens sans propriétaires. Je trouve curieux que tant de choses soient privatisées, mais pas les déchets.
Lukas Bärfuss, Le Temps, 30.07.2022
Site de la troupe
Fête des Vignerons

Et non, je ne l'ai pas ratée ! ... et je ne le regrette pas.
Les hasards météorologiques font que j'ai même en droit à un supplément. Les choix de la programmation m'ont même permis de découvrir les avantages et inconvénients des versions diurne et nocturne.
Assis sur un muret de pierres,
le retour est chose légère :
une vigne en apesanteur,
au loin, un bateau à vapeur,
et puis le ciel comme un grand livre.
Ralentir, c'est se souvenir…
[…]
La vie est éphémère
et tu es éternelle.
Par-delà les frontières,
retour à l'essentiel :Hymne à la terre
Blaise Hofmann, 2019
Reportage d'Antoine Duplan
… et autres articles du Temps
Le site officiel – le spectacle