De l'absence
Félix Vallotton - un hommage
Musée Jenisch
Françoise Pétrovitch envisage Rougir comme un carnet de croquis au mur, dont l'accrochage est libre et modulable. Cette entreprise est issue de dessins rapides, saisissant un flash de la pensée et de la vie de l'artiste, réunissant des portraits, des références à l'actualité ou à l'histoire de l'art, comme des êtres hybrides. Le répertoire caractéristique de l'artiste se déploie comme un vocabulaire de l'absence : visages vides, masques, cadrages rapprochés et jeux d'échelles, transformation d'humain à animal, oiseaux, figures d'enfants ou d'adolescent.
Site du musée – Petrovitch – Vallotton

(dis)connected
Acts of Appearance – Gauri Gill
Vevey Images : Entre passé et futurL'influence de l'intelligence artificielle générative est bien présente dans ce rendez-vous photographique. La « manipulation » de l'image est pourtant bien antérieure comme le suggèrent de nombreuses œuvres. L'uniformisation et le calibrage des images qui entraînent une négation de la diversité et représentent un danger plus sournois comme le révèle cette recherche de modèles standardisés en vue du Future Perfect de Zosia Promińska.
Le pouvoir narratif de la photographie permet de susciter de fortes émotions, comme le rappelle Red Horse de l'ukrainien Sasha Kurmaz qui documente froidement l'impact de la guerre – ici, en Ukraine – sur les corps, les bâtiments, la nature et les esprits. Un potentiel que l'IA traduit à sa manière dans One Last Journey d'Alexandre Chernikov.

Ces recherches nous feraient oublier la poésie de l'image qui n'est pas l'exclusivité de la Belle époque (Vincent Jendly) et du monde d'une enfance à retrouver Imagine Finding Me (Chino Otsuka).
Site de la Biennale
Les propositions de Stéphane Gobbo pour Le Temps

Sur les traces de Reiss

Reiss, Rodolphe Archibald, Bischoff, Marc Alexis, Institut de Police scientifique [bureau de Reiss], Université de Lausanne, Collection photographique Reiss – Police scientifique, 2103-10150, https://collections.unil.ch/idurl/1/46734.
Site du Musée de la photographie
Virginie Nussbaum pour Le Temps
unil – Collection photographique Reiss – Police scientifique
unil – exposition virtuelle : Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929), points de vue
Le nom des choses
La Bocca della Luna / Muriel Imbach
Dossier de presse
Site du théâtre
Thierry Sartoretti pour RTS culture

Reflet de Sokcho
Théâtre Le Reflet, Vevey
La mise en scène du roman d'Elisa Shua Dusapin exploite habilement le potentiel graphique de l'œuvre. La plasticité de la langue restant particulièrement adaptée à sa forme écrite, le metteur en scène Frank Semelet choisit plutôt de montrer Kerrand à l'œuvre. Interprète lui-même du dessinateur français, il est doublé par Pitch Comment qui dessine en direct un décor avec les codes de la bande dessinée. Quant à Isabelle Caillat, elle interprète tous les personnages féminins du roman, la narratrice, sa mère et sa tante. Ce choix marque l'opposition culturelle entre les protagonistes. Les dernières séquences, dans en cuisine aux couleurs chaudes, renforcent ce clivage entre un monde prétendument aseptisé et lisse et une sensibilité occidentale qui se joue en nuances de gris.
Le site du Reflet
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Vertigo-RTS Thierry Sartoretti
Portrait, autoportrait
Le regard de l’artiste, du voyeur, le plus souvent, s’attarde longuement sur celui du modèle. Le premier met toute son âme – et son savoir aussi, son métier – dans ce dessin de vérité, tandis que le second ne se présente à lui que sous forme de visage, de posture, comme une enveloppe charnelle, une simple apparence. S’arrêtant sur son regard et le scrutant afin de le révéler sur le papier, le portraitiste devine ou voit son propre regard, et c’est comme un aller-retour incessant qui va d’un regard à l’autre, d’une rive à l’autre.
Frédéric Pajak, commissaire invité
catalogue
Site du musée
Dossier de presse
Antoine Duplan pour Le Temps
Le hasard des choses
Images Vevey – un aperçu
Kensuke Koike et Thomas Sauvin

The Mother as a Creator – Annie Hsiao-Ching Wang : la maternité, vie projetée
La lueur du désastre – Stephanie Montes : réalité mise en scène
I Am Afraid, I Must Ask You to Leave – Julian Charrière & Julius von Bismarck : réalité manipulée
Lux in tenebris – Vincent Jendly : enfer marin
Escape from Paradise – Benoît Jeannet : paradis terrestre
Aya – Yann Gross & Arguiñe Escandón : l'esprit de la forêt
All That Life Can Afford – Matt Stuart : l'instant magique
Walk on Clouds – Abraham Poincheval : le voyage imaginé
NYsferatu : Symphony of a Century – Andrea Mastrovito : étrange étranger à la découverte de NYC
Memories of a Silent World – Brodbeck & de Barbuat : seul !
Weekend – Lei Lei : animation
Ke sale teng – Kganye Lebohang : diorama
Melting Memories – Refik Anadol : fluctuations de la mémoire
Der Lauf der Dinge – Peter Fischli & David Weiss : la vie des objets
Beggar's Honey - Chapter I : Latent Bloom – Jack Latham : aléas
Blueman on tour – André Kuenzy : rencontres
No More, No Less – Kensuke Koike et Thomas Sauvin : réalité fragmentée

Monique Jacot

Monique Jacot by Erling Mandelmann
Après une vie d'engagement pour une meilleure prise en considération de la femme et pour une ouverture au monde par ses sujets de photo-reportages sensibles, Monique Jacot a développé une œuvre artistique plus abstraite. Les transferts Polaroïd lui permettent de réutiliser sa photothèque pour mettre en évidence un regard ou créer un imaginaire à partir d'un insecte ou d'un végétal.
En déposant des objets sur des gélatines photosensibles, utilisées ensuite pour graver une plaque de cuivre, l'artiste produit des compositions d'une grande légèreté et d'un fort potentiel poétique, en particulier lorsqu'elles emploient des plumes.
Le site du musée
Dossier de presse
Stéphane Gobbo pour Le Temps
Florence Grivel pour RTS culture
Prix suisse de la culture 2020 – Interview
Journées du patrimoine 2019
Journées européennes du patrimoine sur le thème "Couleurs"
Chexbres, l’atelier d’un peintre verrier - La Paleyre, domicile de Jean Prahin dès 1950
Cadre enchanteur, mais visite sans aucun intérêt : dommage que Patrimoine Lavaux soit plus attentif aux aspects viticole qu'à la culture…

Vevey - L’église orthodoxe russe Sainte-Barbara
Consacrée en 1878, l'église de Vevey est un exemple architectural unique. En effet, édifiée grâce au soutien d'un riche aristocrate proche du tsar, elle n'a pas subi les convulsions politiques de la Russie. Même si son ornementation n'est pas figée, elle reste un témoin précieux des lieux de culte du rite orthodoxe russe. Placée sous l'autorité du Ministère des Affaires étrangères en 1879, les archives en sont conservées à Saint-Petersbourg, notamment l'inventaire des pièces ornementales.
Après l'assainissement du bâtiment, les restaurateurs planifient des travaux intérieurs. La Journée du patrimoine est l'occasion de présenter un état des lieux et de montrer les diverses options envisagées.
Lausanne - Les décors de la cage d’escalier de la maison Mercier (Grand-Chêne 8)
Fête des Vignerons

Et non, je ne l'ai pas ratée ! ... et je ne le regrette pas.
Les hasards météorologiques font que j'ai même en droit à un supplément. Les choix de la programmation m'ont même permis de découvrir les avantages et inconvénients des versions diurne et nocturne.
Assis sur un muret de pierres,
le retour est chose légère :
une vigne en apesanteur,
au loin, un bateau à vapeur,
et puis le ciel comme un grand livre.
Ralentir, c'est se souvenir…
[…]
La vie est éphémère
et tu es éternelle.
Par-delà les frontières,
retour à l'essentiel :Hymne à la terre
Blaise Hofmann, 2019
Reportage d'Antoine Duplan
… et autres articles du Temps
Le site officiel – le spectacle
Sans laisser de trace
Dans sa note d'intention, Rachid Bouali relève que la thématique de ce spectacle est la frontière. Il fait le parallèle entre le Styx du mythe de Charon et les obstacles qui se dressent sur la route des migrants.
Lire plus…
Intra muros
Avec Jeanne Arènes, Bernard Blancan, Marie Sambourg, Paul Jeanson, Faycal Safi et Sylvain Briat (musique)
La scène est en prison. Un metteur en scène va donner leur premier cours de théâtre à deux détenus. De ce cours découlera une introspection sur les raisons de leur détention, sur leur rapport au temps, et sur l'espace qui les sépare de ceux du dehors. De cette introspection naîtra une histoire romanesque et pleine de rebondissement, sur le plateau nu de cette prison.
Alexis Michalik
Dossier de presse sur le site du Reflet
Amour et Psyché
Avec Yves Adam, Jonathan Diggelmann, Karl Eberhard, Philippe Gouin, Maëlla Jan, Jeanne Pasquier, Emmanuelle Ricci et Juliette Vernerey Lire plus…
A deux heures du matin
Avec Chady Abu-Nijmeh, Jonathan Diggelmann, Agathe Hauser, Rosanne Hucher, Daniel Jeanloz, Anna Krenger et Daniem Naïmi
Lire plus…Cette œuvre entre singulièrement en résonnance avec nombre des préoccupations et inquiétudes de la jeune génération actuelle
Gabriel Dufay
L'Opéra de Quat'sous
d’après « L’Opéra des gueux » de John Gay
pièce crée à Berlin en 1928 Lire plus…
Le garçon du dernier rang
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
24 Heures
Chère Elena
Leurs intentions ne sont pas si nobles : c’est pour qu’elle leur donne accès à leurs copies d’examen qu’ils sont là. S’ensuivent chantage et violence pour la faire céder.
La pièce, œuvre de commande, sera interdite peu après sa création en 1981 à Tallinn dans un contexte politique tendu : l’opposition d’une jeunesse désireuse de liberté à un système rigide pris dans ses contradictions.
Pièce de Ludmilla Razoumovskaïa (née en1949 à Leningrad)
avec Myriam Boyer, Gauthier Battoue, Julien Crampon, François Deblock et Jeanne Ruff
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
[silence]
J’aime les échanges vifs. J’aime les textes rythmés. J’aime les répliques brèves. J’ai entendu les noms de musiciens reconnus. J’ai entendu que Mozart était cité. J’ai vu deux comédiens et trois comédiennes. Je n’étais pas au Festival d’Avignon, même pas au off. J’étais au Reflet, à Vevey. Je les ai vu débiter une liste de références littéraires. Je les ai vu débiter une liste de références musicales. Je les ai entendu citer Woody Allen.
Je les ai vu présenter leur texte. Je les ai vu dévoiler le contenu de leurs petits écrans. Derrière le bruit étourdissant de leurs échanges, j’ai perçu les failles de leurs personnages. Camille Brunelle ponctue le texte pour mieux mettre en évidence les failles que cachent l’agitation des réseaux sociaux.
Cinq visages pour Camille Brunelle
Texte : Guillaume Corbeil
Mise en scène : Claude Poissant
site du Théâtre Le Reflet - Vevey
site de la compagnie PÀP - Montréal
Constellations
Dans cette pièce de Nick Payne, jeune auteur britannique récompensé par le prestigieux Harold Pinter Award, différents univers existent de façon parallèle. Alors, quand Roland, apiculteur, et Marianne, physicienne, se rencontrent à un barbecue : tout peut arriver… Il suffit qu’une réplique ou qu’une intonation diffère pour que la situation prenne une tout autre tournure. Sur ce principe de variations infinies d’une inventivité jubilatoire, la pièce interroge avec finesse notre libre arbitre, notre relation à la vie, au couple, à l’amour. L’auteur, un peu à la manière d’un scientifique qui pose des hypothèses, nous invite à imaginer tous les possibles d’une relation amoureuse. Une dramaturgie qui stimule notre imaginaire en créant une forme de suspense original et éveille notre intelligence en abordant les thèmes de l’amour, du temps, de la maladie et de la mort. Sans oublier bien sûr la physique quantique et les abeilles… S’appuyant sur un jeu d’acteurs précis et une scénographie sobre, Arnaud Anckaert fait résonner la force et la singularité de ce texte, pour en faire un spectacle léger et grave à la fois. Lire plus…