La diagonale de Santo Antão – 2


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Cette étape n’est pas à recommander aux lève-tard ! Pour permettre l’ascension des flancs du Tope de Coroa, le plus haut sommet de l’île, Eder nous fixe un départ à 4h30…, mais comme le trajet débute par un passage sur une barque de pêcheurs jusqu’à Monte Trigo d’une heure environ, il y a un petit répit pour somnoler dont l’assistant ne se prive pas. Nous observons le lever du jour au pied d’une côte escarpée qu’aucune route ne traverse.
L’ascension étant de quelque 1500 mètres, il vaudrait mieux être en forme. Et manifestement, je ne le suis pas, victime d’une indigestion qui m’enlève par moments toute énergie. Heureusement nous avons pu prendre de l’altitude dans ce paysage désertique, sans ombre, avant que le soleil se montre et commence à nous échauffer. Les deux bouteilles d’eau recommandées par notre guide ne seront pas de trop même si elles contribuent à alourdir nos sacs.
Dans les environs de Pascoal Alves, quelques maisons isolées. L’une d’entre elle est encore occupée par un couple qui y vit isolé. L’eau qui sert à leur approvisionnement se trouve à une altitude inférieure à leur modeste cabane. Les conditions d’existence sont aussi difficiles à Chã de Feijoal où nous faisons étape bien que le village ait depuis Pâques dernier l’électricité.

env. 7h de marche, montées : 1600 m, descentes : 200 m

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Photos

Pascoal Alves

Pascoal Alves. C’est dans ce décor que vivent Terez et son mari