Le désir, une philosophie
25 07 24 Essai
Lenoir Frédéric. Le désir, une philosophie. Flammarion, 2022
Excellent communiquant et vulgarisateur, Frédéric Lenoir expose son analyse du désir en intégrant de nombreux exemples personnels. Le désir est moteur de la vie, mais ne peut se limiter à l'acquisition de biens matériels. Convoquant de nombreux philosophes, l'auteur propose diverses voies pour atteindre un équilibre sans se perdre dans ses désirs. Un chemin qui passe par un approfondissement personnel intense ou l'adhésion à des valeurs partagées.
Habilement, l'auteur ne culpabilise pas ses lecteurs d'avoir des envies exacerbées par notre mode de vie consumériste. Toutefois ses nombreux exemples personnels agissent comme une injonction au bonheur et à aborder son approche de la pensée de Spinoza ou de Jung.
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Excellent communiquant et vulgarisateur, Frédéric Lenoir expose son analyse du désir en intégrant de nombreux exemples personnels. Le désir est moteur de la vie, mais ne peut se limiter à l'acquisition de biens matériels. Convoquant de nombreux philosophes, l'auteur propose diverses voies pour atteindre un équilibre sans se perdre dans ses désirs. Un chemin qui passe par un approfondissement personnel intense ou l'adhésion à des valeurs partagées.
En opposition à Sebastian Dieguez qui considère avec défiance toute « croivance » nous éloignant d'une vérité concrète, Lenoir postule qu'« une croyance religieuse structurante fournit […] à l'être humain un dispositif de sens qui l'aide à vivre et qui répond à son besoin « d'expression mythique », c'est-à-dire son besoin fondamental d'avoir une représentation du monde et de son existence qui satisfasse la totalité de son être (conscient et inconscient). » p. 205.Nous croyons mettre de la conscience sur nos désirs lorsque nous raisonnons. Mais en fait, nous ne faisons bien souvent que rationaliser a posteriori un désir et notre raisonnement est faussé par la force de ce dernier ! Ce phénomène s'observe jusque dans la démarche scientifique.
p. 224-225
Habilement, l'auteur ne culpabilise pas ses lecteurs d'avoir des envies exacerbées par notre mode de vie consumériste. Toutefois ses nombreux exemples personnels agissent comme une injonction au bonheur et à aborder son approche de la pensée de Spinoza ou de Jung.
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