Au début des années 1970, les mouvements étudiants, évoqués par Akira Mizubayashi, sont réprimés sévèrement par un gouvernement japonais réactionnaire. Certains milieux expriment leur nostalgie d'un Japon conquérant. Mizuki qui est rentré mutilé de son engagement en Nouvelle-Guinée avec les forces combattantes nippones livre alors cette biographie de Hitler et le récit de son vécu dans cette folle aventure expansionniste.
La représentation des faits, solidement documentés, dans un cadrage photographique indique la portée éducative de l'ouvrage. En parallèle, le dessinateur n'hésite pas à exprimer son opinion, en donnant à Hitler un regard de chien battu, d'envoûteur ou d'halluciné. Dans la planche où il représente le dictateur en Ange de la mort, il rappelle la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui ont été sacrifiés pour accomplir le rêve de grandeur de quelques-uns.

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Midi de la Culture – Radio France

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