L'effet boomerang – Les arts aborigènes d'Australie
29 12 17 Exposition

L'effet boomerang – Les arts aborigènes d'Australie, MEG – Musée d’ethnographie de Genève
L'exposition du MEG n'échappe pas à la tendance de divulguer les origines de sa collection.
À leur arrivée, les colons se sont ingéniés à dénigrer l'organisation sociale des autochtones pour justifier leur appropriation du sol selon le principe juridique de la Terra Nullius. En détaillant les artefacts emblématiques du continent austral, boomerangs, propulseurs, boucliers,… les organisateurs mettent en évidence leur utilisation à des fins de communication entre communautés.

Après ces vitrines introductives, le MEG détaille l'origine de ses collections. Les Speyer qui vendent les objets les moins intéressants des musées berlinois qui cherchent à se financer. Emile Clement un entrepreneur allemand qui profite de ses voyages en Australie pour acquérir des objets au profit des musées européens. Maurice Bastian qui, après une carrière au Département politique fédéral et à l'UNESCO, s'installe en Australie et devient le principal pourvoyeur de la collection australienne.
L'exposition se termine autour de la présentation d'œuvres récentes et détaillent les thèmes aborigènes en lien notamment avec la cosmogonie.
Site de l'exposition
Dossier de presse
Le regard réciproque des autochtones et des colons diffère comme le montre la commissaire en choisissant d'opposer des portraits anthropométriques d'aborigène et la série Mother de Michael Cook qui évoque les enfants enlevés à leur famille pour leur donner une éducation occidentale.En voulant reconstituer l'histoire de l'humanité, les anthropologues de l'époque classèrent toutes les populations du monde sur une échelle de développement dont la société victorienne constituait l'étape la plus avancée. Ne pratiquant ni l'agriculture, ni l'élevage, ni la métallurgie, ni le tissage, les Aborigènes furent classés comme appartenant au stade moyen de l'état sauvage, le plus primitif des peuples de la Terre.

détail du Rêve de l'étoile de Alma Granites Nungarrayi – 2010
Après ces vitrines introductives, le MEG détaille l'origine de ses collections. Les Speyer qui vendent les objets les moins intéressants des musées berlinois qui cherchent à se financer. Emile Clement un entrepreneur allemand qui profite de ses voyages en Australie pour acquérir des objets au profit des musées européens. Maurice Bastian qui, après une carrière au Département politique fédéral et à l'UNESCO, s'installe en Australie et devient le principal pourvoyeur de la collection australienne.
L'exposition se termine autour de la présentation d'œuvres récentes et détaillent les thèmes aborigènes en lien notamment avec la cosmogonie.
Site de l'exposition
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