La Révolution de 1917. La Russie et la Suisse
01 04 17 Exposition
Le titre de l'exposition fait penser aux séjours de Lénine à Genève, puis à son installation à Berne et Zürich avant son retour à Saint-Petersbourg en 1917. Ces faits occupent une place dans la partie événementielle de l'exposition du Musée national.
Les liens entre les deux pays dépassent bien évidemment la présence en Suisse de Lénine.
En 1917, une importante communauté suisse, 20'000 personnes environ, réside en Russie. Notamment des institutrices et les gouvernantes recherchées pour faire survivre la tradition du français dans la noblesse. Si quelques unes trouvent des conditions de travail favorables, nombreuses sont celles qui sont exploitées. Par leur famille, qui compte sur les gains qu'elles doivent renvoyer au pays, par leurs employeurs ou par des intermédiaires qui ne tiennent pas leurs promesses.
La Russie de 1917 est un pays en ébullition; la Guerre dans laquelle elle est engagée renforce les tensions entre un régime autocratique et un peuple, principalement paysan, qui vit dans le dénuement.
Elle ne reste cependant pas en marge des courants artistiques novateurs qui agitent le continent.
De nombreux exilés russes choisissent de résider en Suisse pour sa démocratie, sa neutralité et la liberté d'opinion. Ils ne sont pas forcément des agitateurs : selon le dictionnaire historique de la Suisse, “Lénine partagea une vie retirée avec sa femme, dans des conditions très modestes, parmi les exilés russes, si bien que la police politique ne s'aperçut guère de sa présence.” Des femmes y viennent pour étudier. Les universités suisses permettant l'accès des femmes aux études supérieures. C'est d'ailleurs la Russe Nadejda P. Souslova qui y fut la première femme à obtenir, en 1867 un doctorat en médecine à Zürich.
À la suite de la Révolution, les relations diplomatiques avec l'URSS sont rompues et ne seront rétablies qu'en 1946. Les conséquences furent difficiles pour les émigrés en Russie dont un grand nombre rentra, démuni, en Suisse. Elles le furent aussi pour les peuples de ce vaste territoire : l'autocratie tsariste laissant la place à un régime autoritaire sacrifiant sa population par millions (guerre civile, famines, goulags) pour atteindre ses objectifs économiques.
Le pouvoir soviétique a été regardé avec méfiance par les pays occidentaux, mais il a aussi fasciné quelques individus comme Fritz Platten qui s'exila en Russie pour y participer à l'édification du communisme.
site du Musée national Zurich
rubrique Lénine des dodis – Documents diplomatiques suisses
la Suisse et la Révolution russe des dodis
notice Lénine dans le dhs
En 1917, une importante communauté suisse, 20'000 personnes environ, réside en Russie. Notamment des institutrices et les gouvernantes recherchées pour faire survivre la tradition du français dans la noblesse. Si quelques unes trouvent des conditions de travail favorables, nombreuses sont celles qui sont exploitées. Par leur famille, qui compte sur les gains qu'elles doivent renvoyer au pays, par leurs employeurs ou par des intermédiaires qui ne tiennent pas leurs promesses.
La Russie de 1917 est un pays en ébullition; la Guerre dans laquelle elle est engagée renforce les tensions entre un régime autocratique et un peuple, principalement paysan, qui vit dans le dénuement.
Elle ne reste cependant pas en marge des courants artistiques novateurs qui agitent le continent.De nombreux exilés russes choisissent de résider en Suisse pour sa démocratie, sa neutralité et la liberté d'opinion. Ils ne sont pas forcément des agitateurs : selon le dictionnaire historique de la Suisse, “Lénine partagea une vie retirée avec sa femme, dans des conditions très modestes, parmi les exilés russes, si bien que la police politique ne s'aperçut guère de sa présence.” Des femmes y viennent pour étudier. Les universités suisses permettant l'accès des femmes aux études supérieures. C'est d'ailleurs la Russe Nadejda P. Souslova qui y fut la première femme à obtenir, en 1867 un doctorat en médecine à Zürich.
À la suite de la Révolution, les relations diplomatiques avec l'URSS sont rompues et ne seront rétablies qu'en 1946. Les conséquences furent difficiles pour les émigrés en Russie dont un grand nombre rentra, démuni, en Suisse. Elles le furent aussi pour les peuples de ce vaste territoire : l'autocratie tsariste laissant la place à un régime autoritaire sacrifiant sa population par millions (guerre civile, famines, goulags) pour atteindre ses objectifs économiques.
Le pouvoir soviétique a été regardé avec méfiance par les pays occidentaux, mais il a aussi fasciné quelques individus comme Fritz Platten qui s'exila en Russie pour y participer à l'édification du communisme.
site du Musée national Zurich
rubrique Lénine des dodis – Documents diplomatiques suisses
la Suisse et la Révolution russe des dodis
notice Lénine dans le dhs