La scène des feux d'artifice est emblématique du film. La «famille» s'émerveille du spectacle offert, elle vibre devant les thèmes de la féerie, alignée sur l'étroite terrasse de son logis. Ah, la figure du dahlia… qu'elle est spectaculaire, même lorsqu'on ne la voit pas !
La famille d'Osamu vit dans la précarité. Les revenus sont dérisoires et le père n'hésite pas à entraîner son fils dans des opérations de vol à l'étalage (le titre anglais est Shoplifters 万引き家族 Manbiki Kazoku, «La famille des voleurs à l'étalage»).
Au retour de l'un de leur passage au supermarché, ils recueillent une petite fille qui paraît abandonnée. Les marques de sévices corporels les convainquent de l'intégrer à leur famille.
Cette marginalisation ne semble pas peser; ils peuvent avoir leur part des plaisirs de l'existence même s'ils les vivent souvent par procuration. Les aléas de la vie vont cependant bouleverser l'existence des Shibata et les confronter aux normes de la société.

Internet Movie Database
Critique de Stéphane Gobbo pour Le Temps
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