Amélie et la métaphysique des tubes
J’ai trouvé fascinant dans le roman le regard, la perception d’Amélie sur ce qui l’entoure, comment elle voit et vit les choses de manière très sensible, très exponentielle, à hauteur d’une petite enfant et avec la puissance émotionnelle qui est propre à cet âge de la vie.
Maïlys Vallade
Dossier de presse
Norbert Creutz pour Le Temps
Philippe Congiusti pour RTS culture
Haut et Court
Internet Movie Database

Le défi de Jérusalem
Jérusalem me jauge à son tour. Ce n'est plus moi qui l'examine, c'est elle qui m'observe. « Te voilà chrétien, souffle-t-elle, cependant tu aurais pu demeurer athée, voire, selon les caprices de tes déplacements, baigner dans la civilisation juive ou musulmane. Relativise un peu. »
Par réflexe, je me cabre. Relativiser ? Non ! Je m'insurge contre sa semonce. Rien ne s'équivaut. Même quand elles parlent d'un seul Dieu, les religions se distinguent.p. 144
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Jérusalem : capitale spirituelle, avec Vincent Lemire et Eric-Emmanuel Schmitt

Période bleue

La proximité de l'océan, le monde ferroviaire, les comptines, la nature, tout est source de rêveries et d'échappées. Un monde qui n'est pourtant pas que candeur : de mystérieuses figures féminines annoncent la fin du temps de l'innocence.
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Kirchner x Kirchner
La Kunsthalle de Berne a consacré une grande exposition à Kirchner en 1933 que l'artiste a largement contribué à mettre en place. Se référant aux documents laissés par Kirchner, la curatrice rend hommage à l'art total du peintre.
Le site du musée – guide de visite
Prêt d'un tableau de la chancellerie allemande – RTS
Elisabeth Chardon pour Le Temps

Yayoi Kusama
Fondation Beyeler
Cette célébration de la presque centenaire Yayoi Kusama présente l'éclectisme de cette artiste renommée pour ces « polka dots » qui parcourent l'œuvre entière. Des joyeux Happenings new-yorkais de 1968 à sa série Every Day I Pray for Love, Kusama déborde d'énergie créatrice.
Lire plus…Le chemin barré
Lire plus…Il avait son ascendance en horreur; pourquoi n'avait-il pas le droit d'être comme les autres Allemands ? Il se serait mis en rang et sentait déjà les bords de la culotte courte sur ses cuisses nues. Il sentait la tension qu'il y aurait eu en lui lors des sorties au plus profond des grandes forêts. Il aurait dormi sous la tente. Tout cet avenir qu'il portait en lui se développait sans lui, chaque seconde en demeurait nulle et non avenue. Ce qui aurait dû être restait manqué, entassé et inaccompli. Enrôlé dans un groupe, il n'aurait plus eu besoin de se chercher, mais maintenant, il était sans attache et ne pouvait se projeter dans aucun futur. Il savait qu'il était interdit de séjour et pourtant il n'en ressentait rien au fond de lui-même.
p. 30
