La Distance
Texte et mise en scène Tiago Rodrigues avec Alison Dechamps et Adama Diop
Un père tente de communiquer avec sa fille Amina engagée dans une mission sur Mars, planète sur laquelle elle envisage s'installer. Une situation dystopique qui exacerbe le conflit des générations dans un monde écartelé entre l'épuisement des ressources, le réchauffement et la tentation technocratique de coloniser l'espace.
Le père – Adama — qui, travaillant dans un hôpital, a la vocation de prendre soin ne peut se résoudre à admettre l'irréversible : Je sais bien qu’elle est adulte, mais elle sait que je m’inquiète. Une peur à mettre en relation avec les défis à résoudre sur Terre. Une interrogation susceptible de donner le tournis comme le suggère le dispositif scénique, un plateau sans cesse tournant, de Tiago Rodrigues. Mais avec Sonhos de Caetano Veloso, il garde l'espoir de jours nouveaux, demain.
Je veux comprendre dans quelle mesure les jeunes d’aujourd’hui et de demain percevront le monde (ou les mondes) de manière différente de la nôtre et de celle de nos ancêtres, au point qu’il leur serait difficile de nous comprendre.
Tiago Rodrigues
Dossier artistique
Le site du théâtre

GenZ

Francesca Hummler, Das Badezimmer in Unser Puppenstube
À travers ma photographie, j'explore le moi et l'identité ; je saisis la complexité de personnes dont les identités - culturelles ou autres - sont fracturées et la façon dont elles négocient avec le sentiment d'appartenance dans cet entre-deux. Ma photographie est l'endroit où je me sens à ma place, où je me réfugie lorsque je me sens déconnectée de la réalité. Elle me donne un ancrage, elle m'aide à éviter la dissociation et à me reconnecter avec moi-même et avec les gens qui m'entourent.»
Francesca Hummler
Textes de salle
Site du musée
Julie Evard pour RTS culture
Stéphane Gobbo pour Le Temps
Le verbe de Bach et la musique de la Bible

Cédric Pescia, piano
C'est une musique incroyable, un acte de foi dans chaque page, chaque note, qu'elle soit sacrée ou profane. Lorsqu'on la joue, il faut avoir conscience de cela, de cette croyance qui habite Bach, même si on ne la partage pas personnellement. Sa musique ne peut s'appréhender sans cette dimension essentielle de message, de volonté de rassembler, de porter au loin des émotions humaines
Cédric Pescia
Site du TKM
Site de Cédric Pescia

La trame de l'ouverture

La notice biographique que reforme.ch consacre à l'auteur révèle un parcours professionnel singulier, de maçon à un doctorat en anthropologie religieuse. Un séjour de sept ans dans la zone Guyane – Antilles l'a mis en contact avec la créolité et l'altérité.[…] le vrai comme la vérité sont toujours soumis à des variabilités de nos diversités, de nos différences, mais plus simplement encore parce qu'à l'instar de tout ce qui est vivant, tout est toujours fluctuant, mouvant et donc changeant.
p. 52
Ce court essai révèle un spécialiste d'Édouard Glissant, mais surtout un esprit curieux et ouvert. Une ouverture à l'Autre – tellement essentiel à ses yeux qu'il le désigne avec une majuscule. Un·e autre dont il se montre tellement respectueux qu'il préfère altérer son expression que risquer de le blesser d'une quelconque façon. Un texte qui rappelle les considérations de Michel Agier sur les migrants qui sont plus que des Étrangers qui viennent. Cette attention portée à la diversité culturelle et religieuse, à la connaissances de soi et de ses semblables en humanité invite « l'occidental » à une grande modestie. Et encourage plutôt à se laisser pénétrer de l'aphorisme de Glissant : Rien n'est vrai, tout est vivant.
Site de l'éditeur
Vallotton Forever
La chambre rouge, 1898 – Musée cantonal des Beaux-Arts.
Vallotton Forever – La Rétrospective
MCBA Lausanne
Site du musée
Année Vallotton, Winterthur
Eléonore Sulser pour Le Temps
Anne Fournier pour RTS Culture

La Tortue rouge
Le film raconte l’histoire de façon linéaire et circulaire. Et il utilise le temps pour raconter l’absence de temps, un peu comme la musique peut mettre en valeur le silence. Ce film raconte aussi que la mort est une réalité. L’être humain a tendance à s’opposer à la mort, à avoir peur de la mort, à lutter contre et ceci est très sain et naturel. Et pourtant, simultanément, on peut avoir une compréhension intuitive très belle qu’on est la vie pure et qu’on n’a pas besoin de s’opposer à la mort.
Michael Dudok de Wit
Dossier de presse
Norbert Creutz pour Le Temps
RTS culture
Ciné-Feuilles
Fiche du cercle d'études
Internet Movie Database
DigitalCiné
