Stéphane Lathion

Qui est Stéphane Lathion ? Il dévoile son lien avec Tarik Ramadan dans une tribune du Temps
Durant vingt ans, j’ai été un proche de Tariq Ramadan. Il m’a d’abord aidé, lorsque les choses étaient compliquées pour moi, à l’école; puis nous sommes devenus partenaire de sport, je l’ai ensuite soutenu dans des projets humanitaires, dans le cadre de l’association Coopération-Coup de main, par exemple. Lorsque j’en suis venu à m’intéresser à la question de l’intégration des musulmans en Europe, thème qui deviendra mon sujet de thèse, ma proximité avec lui et certains de ses proches va forcément influencer ma perception des réalités musulmanes en Occident.
Je connaissais son discours, je l’avais longtemps observé au quotidien défendre ses opinions. J’étais convaincu que si les pouvoirs publics européens voulaient trouver des pistes pour atténuer les tensions naissantes avec les populations musulmanes en Europe, c’était avec la mouvance Ramadan qu’ils devraient dialoguer. Il proposait un discours original au sein des communautés islamiques: «Etre un bon musulman, c’est être un bon citoyen.» Et longtemps, je n’ai pas perçu les incohérences du personnage.
De façon inexplicable, il rompra tout contact lorsque je fus engagé à l’Université de Fribourg en tant que maître d’enseignement et de recherche, me couvrant alors d’insultes. C’est en tentant de comprendre pourquoi que je vais prendre connaissance d’une autre facette du personnage, jusque-là insoupçonnée.


Tariq Ramadan: la solidarité au service du «séducteur»!
(texte intégral, Le Temps du 12 janvier 2018)