Théâtre

Mère

Mouawad Wajdi, Mère = Um. Actes Sud, 2022.


Il ne peut pas travailler ils nous donnent juste le droit d'envoyer les enfants dans les écoles / C'est pour ça on ne peut pas s'éterniser quoi qu'il arrive il faudra qu'on rentre au Liban / Espérons ma sœur / On court après le retour / Comme une épice sur laquelle on n'arrive pas à mettre la main et sans laquelle tout devient fade

p. 35

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Ça tombera pas plus bas

Ça tombera pas plus bas, d'Amélie Vidon et Alenka Chenuz

Thierry Sartoretti pour RTS-Culture
Site du théâtre Wouaw

Nils, le merveilleux voyage

Nils, le merveilleux voyage
D’après "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède" de Selma Lagerlöf


Texte et dramaturgie Nicolas Yazgi
Mise en scène Julie Burnier et Frédéric Ozier
Jeu et manipulation Julie Burnier, Philippe Chosson, Pascale Güdel et Frédéric Ozier ainsi que Léo Piccirelli et Salvatore Orlando (en alternance)

Cie Pied de Biche
Le Petit Théâtre

Un prince de Hombourg

Un prince de Hombourg de Heinrich von Kleist

Une des façons de lire la pièce de Kleist est d’y voir l’histoire d’un homme qui ne parvient pas, ou n’a pas le désir, d’être à la hauteur de son rôle. Il est le héros éponyme de la pièce mais étrangement il n’en est jamais le héros au sens classique du terme. D’ailleurs, à la fin, ce n’est pas sur la clôture de son destin que se conclut la pièce. Il est pour ainsi dire laissé de côté pour que continue la guerre et l’Histoire.

Robert Cantarelle
note d'intention



Mise en scène Robert Cantarella
Distribution
Le Prince de Hombourg Nicolas Maury
Natalie Bénédicte Amsler Denogent
L’électrice Charlotte Clamens
L’électeur Christian Geffroy Schlittler
Hohenzollern Jean Louis Coulloc’h
Kottwitz Martin Reinartz

Alexandre Demidoff pour Le Temps
Le Théâtre de Vidy

Fahrenheit 451

Fahrenheit 451, Steven Matthews, inspiré du roman de Ray Bradbury
Les arTpenteurs
Mise en scène : Laurent Annoni
Distribution : Thierry Crozat, Mehdi Duman, Eva Gattobigio, Sara Uslu

Site de la compagnie
Thierry Sartoretti pour RTS-culture

Ritualitos

Ritualitos – Poème musical
Théâtre Kléber-Méleau


Comme s'il s'était en effet perdu dans les méandres d'un rêve, il revint à lui, et l'idée que c'était là le monde où son père avait vécu prit un tour concret. Il en ressentit comme une ivresse, tout ce qu'il avait appris au sujet de son père défila en un instant dans son esprit, et la lumière du dehors, agissant à l'intérieur de lui-même, rehaussa tout de couleurs nouvelles. C'en était fini des représentations abstraites - ici, on touchait le bois du réel il respirait le même air que son père, Paul !

Reinhard Kaiser-Mühlecker
Lilas noir, p. 110

La présence de William Fierro, Maria de la Paz et Omar Porras sur scène résonne étrangement avec la description de Kaiser-Mühlecker du retour de son protagoniste en Bolivie. Au-delà de l'hommage aux indigène Kogis, qui entretiennent un lien très fort à la Terre-Mère, il se dégage de ce spectacle toute l'énergie que nous procurent les liens à nos origines. La prédominance de la langue espagnole rappelle que la langue peut s'interposer à la manière d'une cloison opaque entre le dedans et le dehors.
Dans sa reconnaissance aux rituels d'indigènes qui respectent leur environnement naturel, l'équipe réunie par Omar Porras réhabilite aussi les émigrés qui puisent dans leur culture la force de mener une vie dans un univers énigmatique, qui accepte d'être ramené à l'état d'enfant.

Site du théâtre

Y a pas de mal

Alors Voilà – Théâtre wouaw

Site du théâtre
Site de la Compagnie

Le nom des choses

Le Reflet, Vevey
La Bocca della Luna / Muriel Imbach

Dossier de presse
Site du théâtre
Thierry Sartoretti pour RTS culture

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Il n'y a pas de Ajar

Horvilleur Delphine. Il n’y a pas de Ajar, Monologue contre l’identité. Grasset, 2022.

Le monologue de Delphine Horvilleur est une charge contre les excès de l'identarisme, certains diraient wokisme. Ce seul en scène traite avec humour et dérision de questions qui contaminent le débat politique en abusant des iniquités de notre société. Comment aborder les questions du genre, de la race, de la religion, bref des identités sans réduire l'autre – et soi-même – à une unique composante de sa personne ?

Autour de nous – tendez l'oreille – hurlent de toute part des voix qui affirment que pour être authentiques, il faudrait être entièrement définis par notre naissance, notre sexe, notre couleur de peau ou notre religion.

p. 15

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Mes nouvelles chaussures

Théâtre La Bavette – Monthey



Présentation du spectacle
Dossier de presse

Les fourberies de Scapin

Théâtre Kléber Méleau, Renens


La mise en scène festive de Porras souligne le caractère intemporel de Molière…

En somme, ce théâtre animé par une folie furieuse de vie, ce théâtre chatoyant du geste où les corps masqués des acteurs se font épiphanies de la représentation, nous offre par l’entremise des personnages qui l’habitent des caricatures de nous-mêmes avec un regard plus tendre que sarcastique. Car derrière le fantastique du monde représenté, derrière le kitsch ou le déjanté apparent, au-delà d’une certaine monstruosité sublimée par le rire, c’est bien d’humanité dont il est question, avec une force à la hauteur de celle de Molière, loin de tout naturalisme, loin de toute technologie, avec la rudesse de l’artisan qui se colle au travail et sait le faire oublier dans un bel enthousiasme communicatif.

dossier de production

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Du vent dans les branches de sassafras

Pièce de René de Obaldia pour les 100 ans de La Dram' d'Aigle

En finir !

En Finir ! d'après les romans d'Édouard Louis
La Manufacture – Daria Deflorian

Nous pourrions appeler cela un poème de la transformation. En effet, son changement de nom est seulement le geste le plus symbolique parmi les nombreux autres que le très jeune Eddy/Édouard accomplit pour échapper aux injures, aux harcèlements, à la violence subis depuis son plus jeune âge.

Notes d'intention


Travail de fin d'études, bachelor en théâtre, la représentation de En finir ! inspirée des romans d'Edouard Louis est une excellente approche des métiers de la scène. Comme il l'écrit dans Changer : méthode, c'est l'expérience théâtrale pendant son parcours scolaire qui a amené Eddy Bellegueule à la transformation de soi pour fuir la violence subie.
Les 15 comédien·nes en devenir s'approprient les faits qui les ont marqué dans l'œuvre d'Eddy/Édouard Louis. Alors que ce dernier cherche à se forger une nouvelle identité, le jeu des élèves montre que celle-ci est forcément polymorphe. L'adaptation de Daria Deflorian et Laetitia Dosch met aussi en évidence comment le vécu d'autrui rentre en résonance avec nos expériences personnelles.
La mise en scène nous invite dans une séance de travail : le public arrive alors que les actrices et acteurs s'échauffent et le spectacle se termine avec la fin de la session de travail. Ce choix renforce la nature participative du projet et l'implication personnelle des étudiant·es.

Site du théâtre de Vidy
Thierry Sartoretti pour RTS Culture
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Site de la Manufacture, Haute école des arts de la scène

QI - Quapacités Intelectuèles

Librement inspiré de la nouvelle Des Fleurs pour Algernon, de Daniel Keyes
Conception et jeu : Alenka Chenuz

Par son seule en scène, Alenka Chenuz interroge notre rapport à l'intelligence.
Charlie est une jeune femme, aux capacités extrêmement basses qui a subi une intervention chirurgicale expérimentale pour améliorer son quotient intellectuel.

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Un vivant qui passe

Nicolas Bouchaud – Un vivant qui passe, d’après le film de Claude Lanzmann

Rossel est la meilleure incarnation de ce qui, dans nos vies, nous guette à chaque instant. La meilleure incarnation de ce qu’on voit, de ce qu’on sent parfois tout autour de nous. Un racisme ordinaire, un antisémitisme larvé. La haine de l’autre, qu’elle soit raciale, économique ou culturelle.

Notes d'intention

Le déni de ce qui, rétrospectivement, nous semble une évidence est une question récurrente concernant la Shoah. Comment des femmes et des hommes de tous milieux ont-ils pu ignorer les massacres à grande échelle de la population juive ? Ce projet, porté par Nicolas Bouchaud, dans le rôle de Rossel, veut montrer l'apport spécifique du théâtre dans la transmission de connaissance grâce à la présence des spectateurs et à l''attention particulière qu'elle implique.

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Reflet de Sokcho

Hiver à Sokcho, d'après le roman d'Elisa Shua Dusapin avec Isabelle Caillat, Pitch Comment, Frank Semelet
Théâtre Le Reflet, Vevey


La mise en scène du roman d'Elisa Shua Dusapin exploite habilement le potentiel graphique de l'œuvre. La plasticité de la langue restant particulièrement adaptée à sa forme écrite, le metteur en scène Frank Semelet choisit plutôt de montrer Kerrand à l'œuvre. Interprète lui-même du dessinateur français, il est doublé par Pitch Comment qui dessine en direct un décor avec les codes de la bande dessinée. Quant à Isabelle Caillat, elle interprète tous les personnages féminins du roman, la narratrice, sa mère et sa tante. Ce choix marque l'opposition culturelle entre les protagonistes. Les dernières séquences, dans en cuisine aux couleurs chaudes, renforcent ce clivage entre un monde prétendument aseptisé et lisse et une sensibilité occidentale qui se joue en nuances de gris.
Le site du Reflet
Alexandre Demidoff pour Le Temps
Vertigo-RTS Thierry Sartoretti

Le Ciel de Nantes

Texte et mise en scène Christophe Honoré – Théâtre de Vidy hors-les-murs
avec Youssouf Abi Ayad, Harrisson Arévalo, Jean-Charles Clichet, Julien Honoré, Chiara Mastroianni, Stéphane Roger, Marlène Saldana.

Ce film, nous ne le verrons pas. Il s’intitule Le Ciel de Nantes et c’est un film imaginaire, un film sur ma famille que je ne me suis jamais décidé à tourner.

Christophe Honoré

La mort saisit les survivants. Quand elle semble s'acharner sur vos proches, elle peut provoquer un accablement... ou déclencher un processus créatif. Christophe Honoré, l'auteur et metteur en scène, ébauche un projet de film pour libérer la mémoire d'une adolescence traversée pas tant d'émotions. La quête d'une forme adéquate pour traiter ce matériel autobiographique évoque la recherche de Rithy Panh.
Pour Honoré, c'est l'écriture théâtrale qui s'avère la plus adéquate pour faire revivre sa famille maternelle. Un travail de remémoration auquel il associe ses interprètes. En les impliquant dans un exercice d'improvisation, il semble mettre à l'épreuve sa compréhension des interactions.
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Une lune entre deux maisons

Petit théâtre, Lausanne

La Manivelle Théâtre
Texte Suzanne Lebeau (Editions Théâtrales Jeunesse)
Mise en scène François Gérard
Jeu Florence Bisiaux et André Bellout-Delettrez



Site de la Manivelle

Chut, je crie !

Petit Théâtre, Lausanne

L'ébouriFFée
Conception, mise en scène et jeu Frédérique Charpentier et Françoise Purnode



Site du théâtre

If... une odyssée verte

Les arTpenteurs

Conte futuriste en clin d'œil à Homère dans lequel Pénélope, Ulysse et leur fille Télémaque arpentent le monde contemporain.


Site de la compagnie des arTpenteurs

Masques et théâtre

Fondation Bodmer

En établissant un dialogue entre les écrits précieux de sa collection et les créations inventives de Werner Strub, la Fondation Bodmer met en exergue deux piliers du théâtre : le texte et son interprétation.
Les masques élaborés dans des matériaux nobles renvoient à l'acteur ou l'actrice et au metteur en scène. En effet, cet accessoire – si on peut utiliser ce terme pour un objet aussi sophistiqué – est le point de focalisation de l'attention. Le texte, aussi précieux soit-il, est lui destiné à rester dans l'ombre.

Dossier de présentation de l'association Werner Strub
Le site de la Fondation BodmerDossier de presse
Alexandre Demidoff pour Le Temps

Stanislas Nordey

Qui a tué mon père, Lausanne, Théâtre de Vidy

Quand on parle d’un parent mort à la guerre, c’est une histoire que tout le monde peut entendre. Mais comment écrire la mort sociale d’un homme qui fait partie de ceux qu’on appelle les "exclus" ou ceux que les gouvernants nomment "les fainéants", et sur lequel les gouvernements successifs se sont acharnés ? Il y a des morts plus "littéraires" que d’autres.

Édouard Louis

La prestation de Stanislas Nordey, la déclamation du Qui a tué mon père d'Edouard Louis, est une performance qui renforce le propos du livre.
Porte-voix de l'auteur, Nordey est crédible tant dans la restitution des souvenirs de celui qui s'appelait encore Eddy Bellegueule que lorsqu'Edouard Louis souligne la responsabilité des politiciens dans l'exclusion de toute une classe sociale.
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Retour à Reims

Adaptation du livre Retour à Reims de Didier Eribon (Fayard, 2009) dans une version de la Schaubühne Berlin

Présenter un essai au théâtre, même le texte d'Eribon, n'est pas courant. Le dispositif de Thomas Ostermeier est astucieux. Il représente Irene Jacob dans un studio; elle sonorise un film qui mêle des éléments biographiques de l'auteur et des images d'archives qui en situent le contexte.
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Pardon pour l'Amérique

Pardon pour l'Amérique
Sur des
textes de Philippe Rahmy

Quel choc. Ce texte porté sur la scène qui brille comme un animal écorché: Le langage nu, éblouissant, insupportable, dévoilé. Le langage sans rien.

p. 307

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Sans laisser de trace

Spectacle de Rachid Bouali, interprété par l'auteur et Nicolas Ducron (accordéon, clarinette, ukulélé, saxophone, guitare)

Dans sa note d'intention, Rachid Bouali relève que la thématique de ce spectacle est la frontière. Il fait le parallèle entre le Styx du mythe de Charon et les obstacles qui se dressent sur la route des migrants.
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Intra muros

Texte et mise en scène : Alexis Michalik
Avec Jeanne Arènes, Bernard Blancan, Marie Sambourg, Paul Jeanson, Faycal Safi et Sylvain Briat (musique)

La scène est en prison. Un metteur en scène va donner leur premier cours de théâtre à deux détenus. De ce cours découlera une introspection sur les raisons de leur détention, sur leur rapport au temps, et sur l'espace qui les sépare de ceux du dehors. De cette introspection naîtra une histoire romanesque et pleine de rebondissement, sur le plateau nu de cette prison.

Alexis Michalik


Dossier de presse sur le site du Reflet

Vous n'aurez pas ma haine

Vous n'aurez pas ma haine, Texte d'Antoine Leiris, interprété par Raphaël Personnaz et Lucrèce Sassella (piano)
Adaptation et mise en scène de Benjamin Guillard


Strasbourg décembre 2018, Cherif, après maints autres délinquants radicalisés, choisit de semer la mort dans la foule d'un Marché de Noël.
Cet acte, à ses yeux, le transformera en martyr héroïque au terme d'un parcours de vie violent, lui dont le prénom signifie noble, illustre. Lire plus…

Sous silence

Mais qui sont ces gens ?

Nouvel-An à La Calmette. Un groupe d'amis se retrouve, par tradition, pour passer la Saint-Sylvestre. Le temps a fait son œuvre : les couples sont parfois reconstruits, les liens se sont modifiés et perpétuer ce rite devient difficile à assumer. Cette année-là, le wifi a été installé. La technologie a ses caprices, comme la météo au cœur de l'hiver. Le portable devient catalyseur de forces centrifuges, puisqu'il nous lie aux absents. Il a aussi un véritable potentiel explosif dès lors qu'il révèle notre intimité. Lire plus…

L'Histoire du soldat

Ce 28 septembre, à l'affiche de l'Opéra de Lausanne, la musique de scène d'Igor Stravinsky sur un livret de Charles-Ferdinand Ramuz. C'est qu'il y a précisément un siècle cette œuvre était créé ici même.
La Grande Guerre s'éternisait. Le musicien russe, qui avait trouvé refuge en Suisse, est présenté à l'écrivain vaudois par Ernest Ansermet. Si le musicien était cosmopolite, l'écrivain se voulait ancré dans le terroir. Ils projettent une tournée dans les campagnes helvétiques.
C'est la Guerre. la grippe espagnole se propage. Le projet doit être abandonné après cette première, pour des raisons prophylactiques.
La version revisitée par Àlex Ollé et La Fera dels Baus a été créée à Lyon dans le cadre du Centenaire de la Paix. Lire plus…

Amour et Psyché

D'après Molière – Adaptation de Marco Sabatini – Mise en scène de Omar Porras
Avec Yves Adam, Jonathan Diggelmann, Karl Eberhard, Philippe Gouin, Maëlla Jan, Jeanne Pasquier, Emmanuelle Ricci et Juliette Vernerey Lire plus…

A deux heures du matin

Texte de Falk Richter – Adaptation et mise en scène de Gabriel Dufay
Avec Chady Abu-Nijmeh, Jonathan Diggelmann, Agathe Hauser, Rosanne Hucher, Daniel Jeanloz, Anna Krenger et Daniem Naïmi

Cette œuvre entre singulièrement en résonnance avec nombre des préoccupations et inquiétudes de la jeune génération actuelle

Gabriel Dufay

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You and Me

Le programme de la saison 2016-17 des Mummenschanz.

L'Opéra de Quat'sous

de Kurt Weill et de Bertolt Brecht
d’après « L’Opéra des gueux » de John Gay
pièce crée à Berlin en 1928 Lire plus…

Le garçon du dernier rang

François Ozon s’est inspiré de la même pièce de Juan Mayorga pour son film Dans la maison (2012)

site du Théâtre Le Reflet - Vevey
24 Heures

Chère Elena

Quatre étudiants viennent souhaiter un joyeux anniversaire à leur chère professeure, Elena Sergueievna.
Leurs intentions ne sont pas si nobles : c’est pour qu’elle leur donne accès à leurs copies d’examen qu’ils sont là. S’ensuivent chantage et violence pour la faire céder.
La pièce, œuvre de commande, sera interdite peu après sa création en 1981 à Tallinn dans un contexte politique tendu : l’opposition d’une jeunesse désireuse de liberté à un système rigide pris dans ses contradictions.

Pièce de Ludmilla Razoumovskaïa (née en1949 à Leningrad)
avec Myriam Boyer, Gauthier Battoue, Julien Crampon, François Deblock et Jeanne Ruff

site du Théâtre Le Reflet - Vevey

[silence]

Comment parler de ce texte de Guillaume Corbeil sur une page personnelle ?

J’aime les échanges vifs. J’aime les textes rythmés. J’aime les répliques brèves. J’ai entendu les noms de musiciens reconnus. J’ai entendu que Mozart était cité. J’ai vu deux comédiens et trois comédiennes. Je n’étais pas au Festival d’Avignon, même pas au off. J’étais au Reflet, à Vevey. Je les ai vu débiter une liste de références littéraires. Je les ai vu débiter une liste de références musicales. Je les ai entendu citer Woody Allen.
Je les ai vu présenter leur texte. Je les ai vu dévoiler le contenu de leurs petits écrans. Derrière le bruit étourdissant de leurs échanges, j’ai perçu les failles de leurs personnages. Camille Brunelle ponctue le texte pour mieux mettre en évidence les failles que cachent l’agitation des réseaux sociaux.

Cinq visages pour Camille Brunelle
Texte : Guillaume Corbeil
Mise en scène : Claude Poissant

site du Théâtre Le Reflet - Vevey
site de la compagnie PÀP - Montréal

Constellations

Décor minimal en magnifique bois de peuplier. Deux personnages Roland, apiculteur, et Marianne, physicienne. Un mot change, une intonation diffère et l’intrigue prend une nouvelle dimension.
Dans cette pièce de Nick Payne, jeune auteur britannique récompensé par le prestigieux Harold Pinter Award, différents univers existent de façon parallèle. Alors, quand Roland, apiculteur, et Marianne, physicienne, se rencontrent à un barbecue : tout peut arriver… Il suffit qu’une réplique ou qu’une intonation diffère pour que la situation prenne une tout autre tournure. Sur ce principe de variations infinies d’une inventivité jubilatoire, la pièce interroge avec finesse notre libre arbitre, notre relation à la vie, au couple, à l’amour. L’auteur, un peu à la manière d’un scientifique qui pose des hypothèses, nous invite à imaginer tous les possibles d’une relation amoureuse. Une dramaturgie qui stimule notre imaginaire en créant une forme de suspense original et éveille notre intelligence en abordant les thèmes de l’amour, du temps, de la maladie et de la mort. Sans oublier bien sûr la physique quantique et les abeilles… S’appuyant sur un jeu d’acteurs précis et une scénographie sobre, Arnaud Anckaert fait résonner la force et la singularité de ce texte, pour en faire un spectacle léger et grave à la fois. Lire plus…

Cabaret

L’action prend place en Allemagne au début des années 30, peu de temps avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir. La montée du nazisme, la marginalisation des Juifs, la crise économique ambiante, la morosité du peuple en quête de divertissement sert de trame de fond à l’histoire. Lire plus…